Tout d’abord, prendre un chiot ou un chaton, c’est un engagement impliquant de nombreuses responsabilités durant de longues années. Les chiens et les chats sont de merveilleux compagnons qui méritent qu’on les traite à la hauteur de ce qu’ils nous apportent au quotidien.
Adopter chiot ou un chaton de manière responsable, c’est s’engager pour toute la vie de l’animal.
Depuis le 1er octobre 2022, un certificat de connaissance et d’engagement est obligatoire pour tous les acquéreurs de chiens et de chats.


Voici maintenant des conseils qui, nous espérons, vous aiderons :
C’est adopter en fonction de ce que vous pouvez lui offrir, votre disponibilité pour le sortir, l’éduquer (peut-être prévoir un éducateur canin la 1ère année), le confort de vie : maison ou appartement, terrain ou terrasse, une bonne hygiène de vie (alimentation adaptée, toilettage régulièrement, les soins vétérinaires etc…) sans oublier les vacances (l’emmener ou le laisser en pension)
Il est donc important de faire attention à la taille et le poids adulte du chien.
Il existe plus de 300 races officielles en France, il est important de connaître les caractéristiques de chaque grand groupe de races de chiens.
Les chiens de berger : (comme le Berger Allemand, Chien Berger des Shetland) ils sont très proches de l’homme, obéissants et affectueux, de merveilleux compagnons, particulièrement de famille. Conseillés aux sportifs pour leur vitalité. Déconseillés aux personnes âgées ou casanières.
Les chiens de garde : (comme le Pinscher) ils ont généralement un physique assez lourd, musclés et donc puissant. Très attachés à leur maître, protecteur s’ils le sentent en danger. Ils doivent donc être parfaitement éduqués par un maître capable de les maîtriser.
Les chiens nordiques / primitifs (groupe divisé en plusieurs catégories) : (comme le Spitz) ils peuvent se montrer indépendant, possessif de leur maître, un caractère bien tempé. Ils sont donc déconseillés aux maîtres inexpérimentés ou qui ne disposent pas de temps à consacrer à leur éducation.
Les chiens de chasse : (Jack Russell Terrier, Beagle, Cocker Anglais, Epagneul Breton, Golden Retriever, Labrador Retriever, etc…) Ils sont plutôt rustiques et faciles à vivre, mais ont y retrouve plusieurs sous catégories (le chien d’arrêt, le rapporteur, le terrier …) De caractère doux, faciles à éduquer, ils font d’excellents chiens de compagnie. Les terriers ont un caractère un peu plus vif, parfois difficile. Leur petite taille ne doit pas tromper : ils ont besoin d’une solide éducation, d’espace et de balades ! Les chiens d’arrêt sont très doux, mais assez énergique. Ils aiment beaucoup pouvoir se promener dans la nature ! Quant aux retrievers, ils sont très sociables et font merveille comme chiens de compagnie.
Les chiens de compagnie : (Bichon Frisé ou Maltais, Cavalier King Charles, Chihuahua, Epagneul Papillon ou Tibétain, Lhassa Apso, Shih Tzu, Yorkshire …) sont mignons, gentils, de petite taille, complices des enfants et des séniors. Facile à éduquer, espiègle et joueur … Même, s’ils sont faciles à vivre, il ne faudra pas oublier d’éduquer. Certains nécessitent un toilettage régulier ce qui représente un budget à prévoir.
Les chiens de course (lévriers) : Ils ont un caractère bien particulier, peu démonstratifs, mais proches de leur maître. Ils ont absolument besoin de courir régulièrement pour leur bien-être.
Les bâtards (ou croisés) et les corniauds : Les bâtards (ou croisés) sont des chiens issus de parents appartenant à deux races différentes. – Les corniauds sont des chiens dont les origines sont inconnues. Les uns comme les autres peuvent être de merveilleux compagnons et souvent plus solides.
L’adoption d’un chien croisé, ou “bâtard”, est un acte qui ne devrait être entouré d’aucune honte ou stigmatisation. Ces chiens sont tout aussi capables de donner et de recevoir de l’affection, ils sont tout aussi intelligents que leurs homologues de race pure et ils sont souvent considérés comme plus robustes et résilients.
Avant de choisir un chiot, il est important de savoir les avantages et les inconvénients de chacun des sexes, afin de faire un choix en toute connaissance de cause. Les deux pourront montrer de la dominance et un caractère bien « trempé ». Mais de légères nuances existent. Ils pourront également faire du « marquage urinaire », qui a tendance à être un peu plus développé chez le mâle. Le mâle n’est pas plus dominant ou moins souple que la femelle : l’un des principaux inconvénients des mâles est leur comportement en présence d’une femelle. Le comportement des femelles est l’un de leurs principaux atouts, car en dehors de la période des chaleurs, les femelles ont un comportement plutôt amical avec leurs congénères : elles acceptent plus facilement des chiens étrangers. Cependant, la période des chaleurs présente quelques inconvénients :
Des combats violents peuvent survenir entre les femelles pour la conquête du mâle.
Suivant la physiologie propre à chaque chienne, leurs pertes peuvent être importantes et nécessiter une protection de la maison (moquette, tapis, fauteuils etc.) et de la voiture.
Maintenant peuvent entraîner des grossesses nerveuses, des tumeurs mammaires ou une métrite, la solution pour palier à ces problèmes c’est la stérilisation avant les premières chaleurs ou juste après.
Pour les mâles, la stérilisation est conseillée pour limiter les risques de prostate et en faire des chiens plus calmes.
Que vous habitiez un appartement ou que vous disposiez d’un jardin conditionne évidemment le choix de la race à adopter. En effet, certains chiens ont absolument besoin d’un exercice quotidien conséquent et ne peuvent que difficilement s’adapter à la vie en ville. Ce n’est pas forcément lié à leur taille :
Certains chiens de petite taille (chiens de berger, terriers, chiens de chasse…) ont besoin de se défouler régulièrement. Faute de quoi ils risquent de devenir franchement invivables confinés dans un appartement. Les besoins physiques et mentaux sont très importants pour le bien être de votre chien !
À l’inverse, certains molosses, particulièrement placides, s’accommodent fort bien d’une vie en appartement à condition d’avoir une surface appropriée et des sorties quotidiennes !
L’identification des animaux de compagnie par puce électronique ou tatouage est une obligation légale qui les protège. Que l’animal soit vendu ou donné.
Chien, chat, mais aussi furet : tous ces animaux de compagnie doivent être identifiés, c’est-à-dire enregistrés dans le fichier national d’identification des carnivores domestiques en France. Ce fichier est géré par la société I-cad, placée sous délégation du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
L’identification d’un animal de compagnie est le seul moyen qui permet de faire un lien officiel entre l’animal et son propriétaire. Elle suivra l’animal tout au long de sa vie. Il est donc primordial de veiller à actualiser les informations sur le fichier national.
La vaccination : (Il n’y a aucun vaccin obligatoire mais c’est très fortement conseillé)
Dans notre élevage, tous les chiots reçoivent un premier vaccin contre la toux du chenil, puis un second contre la Parvovirose (diarrhée virale) et un troisième entre 7 & 8 semaines : le CHPPi (Le vaccin CHPPi protège contre la maladie du Carré, l’Hépatite virale, la Parvovirose et le Pi : une partie de la toux du chenil). Un rappel est à faire entre 3 semaines et 1 mois après (éviter de dépasser la date).
Ensuite, il existe d’autres vaccins contre la Leptospirose (maladie transmise par les rats), contre la Piroplasmose (fièvre des tiques). Pour la vaccination anti-Rabique, il faudra se conformer à la législation en vigueur (obligatoire pour les voyages à l’étranger accompagné d’un passeport).
Le carnet de santé : chaque vignette des vaccins et la signature du vétérinaire attestent l’origine du vaccin ainsi que la date de son intervention.
Attention : Tant que le chiot n’a pas eu son rappel de vaccin, pas de sortie en extérieur sur les trottoirs, pas de lieux publics, pas de contact avec d’autres chiots. Il faut le préserver, vous le faites quitter une maternité.
8 jours après son rappel, il faudra maintenant le socialiser, l’habituer au monde extérieur (forêt, plage, ville, marché …) ainsi qu’aux autres animaux, afin de ne pas avoir un chiot craintif qui pourrait devenir agressif.
Nous vous conseillons fortement de l’emmenez dans un club canin, dès l’âge de 3 mois, faire l’école du chiot afin que l’on vous aide et que l’on vous conseille sur l’éducation.
Les vermifuges : (Les chiots sont sujets aux parasites internes)
Dans notre élevage, ils sont vermifugés plusieurs fois avant leur 2 mois. (dates dans le carnet)
Vermifugez-le pour combattre les parasites internes. Il existe : Dolthène, Panacur, Dronstop, Drontal, Lopatol, Milbémax, Stromiten etc… Pesez bien votre chiot avant de doser et notez son poids, le nom du produit et la dose dans son carnet.
Nous vous demandons de le refaire : quelques jours après l’achat du chiot, puis tous les mois jusque l’âge de 6 mois, tous les 2 mois jusqu’à ses 1 an. Adulte 2 à 4 fois par an.
Attention, le chiot faisant de la coprophagie (qui mange ses excréments)
se ré infeste automatiquement.
Surveillez votre chiot quand il fait ses besoins
et vermifugez-le plus régulièrement (ne criez pas dessus).
Habituez votre chiot, à être toucher, brosser, manipuler tant qu’il est petit afin qu’adulte il se laisse faire.
Ne pas baignez votre chiot à l’arrivée chez vous mais plutôt 8 jours après. N’oubliez pas qu’il a l’odeur de sa mère et ses frères & sœurs !
Lavez le chiot avec un shampooing adapté (pour chiot ou antiparasitaire) après chaque vermifugation. Surtout bien le sécher avec un sèche-cheveux en le brossant. Un traitement contre les puces est à faire régulièrement. (ex : FRONTLINE : toujours attendre 2 à 3 jours après le bain).
Les oreilles doivent être nettoyées régulièrement, environ 1 fois par semaine.
Pour certains, comme le Caniche ou le Bichon, épilez les poils à l’intérieur des oreilles.
Utilisez un produit spécifique ainsi que pour les yeux.
Pour les chiens à faire toiletter par un toiletteur vous pouvez commencer à partir de 5 mois.
La stérilisation est conseillée chez la femelle comme chez le mâle afin de diminuer certains risques. Pour la femelle comme pour le mâle, dès l’âge de 6 mois, la stérilisation évite le souci des chaleurs, de grossesse nerveuse, de tumeur mammaire ou encore de métrite pour la femelle. Pour le mâle, cela évitera la prostate en vieillissant et diminuera, l’envie de s’exciter, le caractère chez le chien dominant (mâle ou femelle).
Avant tout, une bonne éducation du départ vaut mieux qu’une rééducation à 10 mois ou plus, SOYEZ PATIENT ! Il faut absolument que tous les membres de la famille soient d’accord sur ce que le chiot aura le droit de faire ou ne pas faire, les endroits où il aura le droit d’aller et ne pas aller, si une personne dit « oui » et l’autre « non », cela créera des soucis de comportement.
A l’arrivée à la maison, le chiot continue à se comporter comme au sein d’une meute, il doit comprendre clairement qui est le “décideur” – “protecteur”. Laissez-lui prendre ses repères les premières heures puis imposez-lui des limites, habituez-le à rester seul, qu’il n’ait pas accès à toutes les pièces de la maison (surtout pas les chambres). Faites-lui son coin personnel au calme, le chiot a besoin de sommeil, ne le réveillez pas quand il dort, (il existe des parcs à chiot comme chez l’enfant : il ne faudra pas le mettre en punition dedans : dites-vous que c’est sa chambre et cela diminuera les risques d’accidents et de dégâts pendant votre absence). Pas de rituel : on ne dit pas « bonjour » quand on arrive et « au revoir » quand on s’en va, ne lui donnez pas la notion du temps cela évitera les vengeances ou les « pipis » de contentement.
Comme l’enfant, le chiot a besoin de jouets pour s’occuper (os à mâcher, peluches, jouets durs afin de ne pas lui donner l’envie de détruire). Achetez utile sans tomber dans l’excès. Laissez-lui un vêtement doux avec votre odeur ainsi qu’un fond de musique pour montrer une présence. Maintenant, il est évident qu’un chiot seul peut s’ennuyer, n’oubliez pas de lui consacrer un peu de temps chaque jour pour l’éduquer (environ 15 minutes par séance par jour pour garder son attention) car il en a besoin et cela permet de resserrer les liens affectifs aussi pour le promener et jouer (n’utilisez pas de laisse dérouleuse, le chien doit marcher au pied sans tirer : c’est une forme de respect).
Quand vous ne pouvez pas prendre votre chiot en vacances, les pensions pour chien peuvent être intéressantes. Cela permettra à votre chien de ne pas devenir hyper-attaché à vous. Mais il faut l’habituer jeune et choisir une bonne pension.
Un chiot s’élève comme un enfant, mais attention c’est un animal et non un enfant.
Vous ne ferez pas son bonheur, ni le votre de lui laisser tout faire.
Tout au long de sa vie, le chien apporte beaucoup à son entourage. Pour établir des bases solides permettant de profiter le plus longtemps possible de cette relation unique qui se construit jour après jour, un possesseur a un certain nombre de responsabilités et de devoirs envers son animal pour lui apporter tous les soins dont il a besoin, lui assurer une bonne santé, son bien-être et son équilibre comportemental au sein de son foyer. L’éduquer c’est lui apprendre ce qu’il a le droit de faire et de ne pas faire, c’est le sociabiliser pour qu’il apprenne à bien s’intégrer dans son environnement, c’est aussi toujours avoir un comportement cohérent avec lui. Eduquer son chien, c’est s’assurer de son bien-être social.
Le renforcement positif est la clé d’une éducation réussie
L’éducation commence dès son arrivée à la maison. Quand il est tout jeune, il accepte plus naturellement les demandes.
Pour qu’une vraie relation de confiance se construise entre vous, votre rôle est très important :
* SOYEZ COHERENT, ne lui autorisez pas des choses que vous lui interdirez plus tard. Si vous lui permettez par exemple de monter sur le canapé lorsqu’il est encore chiot, il ne comprendra pas que vous lui interdisez cette même action dans quelques mois. Fixez les autorisations et les interdits dès le début.
* L’INTENSITE ET L’INTONATION DE VOTRE VOIX sont très importants. Votre chiot a l’ouïe fine et est davantage sensible au ton de votre voix qu’aux mots prononcés. Il distingue parfaitement les intonations calmes et bienveillantes, les joyeuses et motivées et les colériques, il n’est donc pas utile de crier. Parler fermement et sèchement suffit.
· POUR FAIRE UNE DEMANDE A VOTRE CHIOT, prononcez toujours les mêmes mots d’une voix calme mais déterminée , accompagnés du même geste. Choisissez des mots simples et répétez l’exercice plusieurs fois afin que le chiot comprenne vraiment.
· FELICITEZ-LE CHAQUE FOIS qu’il exécute une bonne action avec des CARESSES et une VOIX chaleureuse. L’UTILISATION DE FRIANDISES peut se faire en début d’éducation mais doit rester exceptionnelle par la suite afin de préserver son poids de forme idéal (une croquette pouvant faire office de friandise). Rappelons que le sucre et le chocolat sont interdits. Répétez la séance plusieurs fois en veillant à ce qu’elle soit courte et soyez patient.
Apprendre le « NON » à votre chiot
Un chiot bien éduqué exécute les demandes qu’il a apprises et comprend les interdits. Commencez donc par lui apprendre le mot « non » qui sera, avec l’apprentissage de son nom, la base de l’éducation de votre chiot. Veillez à rester cohérent, n’autorisez pas un jour ce qui sera interdit le lendemain : un petit chiot qui saute dans vos bras, c’est mignon, mais quand il fera 30 kg ? Tous les membres du foyer doivent donner les mêmes ordres et poser les mêmes limites, sinon le chiot comprendra rapidement vers qui aller pour obtenir ce qu’il veut. N’hésitez pas à manifester votre satisfaction par des caresses et en le félicitant d’une voix chaleureuse lorsque le chiot se comporte bien et exécute vos demandes .
Les repas du chiot
Un autre point clé de l’éducation du chiot est l’organisation des repas : le chiot mange seul dans un endroit calme et si possible isolé de l’endroit où vous prenez les vôtres. Sachez résister à la tentation de lui donner de la nourriture lorsque vous êtes à table. Ne cédez pas à son regard suppliant.
Jouer avec son chiot
Même pour jouer, le chiot ne doit pas mordiller. Faites-le cesser immédiatement avec un « non » ferme ou une petite tape sur le nez. Si cela ne suffit pas, arrêtez le jeu et quittez la pièce. Fournissez-lui des jouets adaptés pour chiot qu’il pourra mâchonner à volonté.
Soyez attentif au comportement de votre chiot, et vous arriverez très vite à anticiper ses réactions : arrêtez le jeu si vous sentez qu’il s’excite trop, sortez-le pour ses besoins s’il regarde la porte…
Tout changement de comportement du chiot peut traduire une fatigue, un stress ou une maladie. Cherchez alors à comprendre ce qui ne va pas chez votre chiot. Soyez patient et ne brutalisez jamais votre chiot, il pourrait devenir peureux ou agressif. Une éducation réussie repose sur une relation de confiance, qui s’établit progressivement entre vous et votre chiot.
Comment faire pour avoir un chiot ou un chien propre ?
Pour le chiot :
Au début, sortir le chiot le maximum de fois possible (plutôt 10 fois 10 minutes, que 3 fois et 1 heure) : systématiquement dès son réveil, après chaque repas pris à heures fixes, après chaque jeu, après une absorption d’eau importante.
La conduite dehors en le portant au besoin toujours au même endroit propre et non sur une serpillère dans la maison.
Dès que vous le sortez, ne jouez pas avec, car il pensera à jouer et se retiendra, quand vous rentrerez, il fera dans la maison. Marchez avec lui, faites des boucles, des cercles et observez-le puis félicitez-le dès qu’il fait. Ensuite vous pourrez jouer avec lui sans oublier un retour au calme avant de rentrer à la maison.
Ne pas entrer immédiatement après les besoins afin que leur élimination ne soit pas le final de la fin de la promenade.
Ramasser les déjections en dehors de la présence du chiot. Ne pas utiliser de l’eau de javel mais du vinaigre, une eau gazeuse ou extrait de citronnelle ou lavande.
Si on trouve en entrant une selle ou une flaque d’urine jonchant le sol, ne rien dire et ne pas punir. Vous ne pouvez reprendre un chiot que si vous le prenez sur le fait, quelques minutes plus tard, c’est trop tard.
Jusqu’à quatre ou cinq mois, des ratés sont possibles et sans inconvénients pour l’avenir. Si on assiste à une fuite, dire « non » et sortir le chien sans attendre qu’il ait fini, sans brutalité et sans illusion car il n’aura plus rien à faire dehors.
NE LUI METTEZ PAS LE NEZ DEDANS ! Ses critères ne sont pas ceux des humains. Ne pas confondre posture d’apaisement et signes apparents de culpabilité. Ne jamais ramasser devant lui car vous attirerez son attention et il recommencera.
Pour le chien adulte :
Faire examiner votre chien adulte par votre vétérinaire pour le cas où il y aurait un problème médical qu’il va diagnostiquer et soigner.
S’il s’agit d’un problème de comportement difficile à gérer, le vétérinaire saura aussi vous conseiller.
Et pour toute question concernant l’éducation de votre chien, n’hésitez pas à vous faire conseiller par votre vétérinaire ou un éducateur canin.
Ne jamais laisser un chien ou un chiot mordiller, même pour jouer !
Le chien qui mordille attrape la main, les avant-bras ou le vêtement d’une personne et serre très peu les premières fois puis de plus en plus fort.
Quand il est encore chiot, les dents sont petites et fines. Elles ne font pas très mal. Quand le chiot est devenu un chien avec des dents d’adulte, le mordillement est douloureux. Au lieu de mordiller, le chien, un jour ou l’autre, est susceptible de mordre.
Pourquoi un chien mordille-t-il ?
Mordiller fait partie de l’exploration normale de l’environnement du chien. Mordiller est une marque d’affection de la part du chiot et du chien adulte. Le chiot mordille ses frères et sœurs pour tester leur force et la sienne. Quand ceux-ci se mettent à crier, le chiot en éprouve du plaisir et constate avec satisfaction qu’il les domine. Si ses frères et sœurs commencent à devenir agressifs, le chiot les mordille et tente de limiter de cette façon leur agressivité.
Quand il veut jouer, il mordille ses congénères pour les solliciter. Quand il ne veut plus jouer avec eux, il les mordille également pour leur dire d’arrêter. En mordillant, le chiot acquiert ses autocontrôles.
Comment empêcher un chiot de mordre ?
Il ne faut jamais se laisser mordiller, même très légèrement. Un jour ou l’autre, le mordillement sera une morsure avec toutes ses conséquences.
Le chiot doit être éduqué à l’obéissance le plus tôt possible. S’il mordille, il faut lui donner les ordres de base immédiatement comme « assis » et le récompenser aussitôt.
Il faut essayer de ne pas avoir de réaction de retrait de la main mordillée. Le recul de la main incite le chien à mordiller plus fort. Ne pas crier si possible. Ne pas avoir une conduite forte et agressive vis-à-vis du chien qui pourrait devenir encore plus enclin à mordiller
Il faut ignorer le chien. Si le mordillement survient au cours du jeu, sans un mot, le maître s’éloigne.
Quand le chiot mordille, le maître doit dire immédiatement « non » et l’ignorer. Si le chien continue à mordiller, lui dire « non », le regarder fixement dans les yeux, le prendre et le soulever par la peau du cou en le secouant un peu, le reposer et ne plus s’intéresser à lui pendant 15 minutes.
Un jouet qui couine est une autre possibilité de réorientation de l’attention du chien.
Le jeu de tiraillement n’est possible que si le maître décide le premier d’y jouer, s’il peut retirer la corde de la gueule du chien quand il veut et s’il gagne à tous les coups.
En conclusion, l’interdiction de tout mordillement est essentielle.
Mon chiot saute sur les gens ! Comment faire ?
Votre chiot saute régulièrement sur vous ou sur les personnes que vous côtoyez en posant ses 2 pattes avant sur les jambes ou le buste. Une attitude à proscrire au plus tôt, car elle s’accompagne généralement de salissure des vêtements, et plus tard du risque de griffures ou de déséquilibres surtout s’il s’agit d’un chien de grande taille.
Avec ce comportement, votre chiot cherche à être à la hauteur du visage pour le lécher.
Peut-être que vous-même lui avez « autorisé » à vous lécher le visage, malgré les risques sanitaires non négligeables (parasitoses transmissibles à l’homme) ? Il l’a donc associé à une marque de sympathie.
Comment y remédier ?
Tout d’abord, toute la famille doit adopter les mêmes attitudes. Ignorer le chiot qui saute, sans le frapper ni le repousser violemment car pour lui ce sont des marques d’intérêt. Il faut reculer et tourner le dos puis s’en aller sans dire un mot. Demandez fermement à vos visiteurs de l’ignorer dès leur arrivée. Ne pas l’encourager à sauter en le caressant ou en lui parlant. S’il le chiot obéit déjà au « assis », ordonnez-lui un « assis » lorsqu’il va sauter et récompensez-le s’il s’exécute. S’il n’est pas encore éduqué, au moment où il va sauter, faites diversion en lui envoyant une balle ou son jouet. Renouvelez l’opération à de nombreuses reprises jusqu’à ce qu’il ait compris.
Attention : ne jamais lui donner un coup de genou dans le ventre, comportement dangereux pour sa santé et indigne d’un bon maître.
Que faire si le chiot ne supporte pas la solitude ? Apprendre au chiot à rester seul
Vous venez d’adopter un chiot et bien sûr, vous adorez passer du temps avec lui… Et c’est réciproque, votre chiot vient chercher auprès de vous caresses et attentions. Pourtant, répondre à toutes ses sollicitations n’est pas une bonne solution. Il faut absolument apprendre à votre chiot à se détacher de vous. Il doit pouvoir rester seul quelques heures sans se mettre à hurler à la mort et tout saccager dans votre habitation.
Apprendre progressivement au chiot à rester seul à la maison
Cet apprentissage de la solitude doit être progressif :
– sans rien lui dire, enfermez votre chiot pour quelques minutes dans une pièce. Lorsque vous rouvrez la porte, ne félicitez pas votre chiot, même s’il a été calme, et ne le grondez pas s’il a fait des dégâts. Vos départs et vos arrivées doivent être considérés comme des évènements naturels. Une consigne à respecter : restez dans la pièce à côté, mais ne réagissez pas si le commence à manifester (aboiements grattage…). Allongez progressivement la durée de la séparation.
– puis absentez-vous hors de chez vous, de plus en plus longtemps.
Rendre la solitude du chiot plus facile
Ce sera plus facile pour votre chiot de rester seul si vous lui avez fait faire une longue promenade ou passé un moment à jouer avec lui avant la séparation. Fatigué, votre chiot sera moins tenté de détruire votre habitat. De même, laissez-lui un vêtement qui porte votre odeur et des jouets pour s’occuper : un os à ronger, un accessoire qui délivre des croquettes…
Habituer le chiot à vous suivre
De la même façon que vous aurez habitué votre chiot à rester seul, vous pouvez également l’habituer, surtout s’il est de petite taille, à vous suivre partout : apprenez-lui à rester tranquille dans une voiture, dans un panier si vous prenez les transports en commun, sous votre chaise au restaurant…
L’anxiété de séparation
Si malgré tous vos efforts, votre chiot ne supporte pas de rester seul, il souffre sûrement d’un trouble appelé « anxiété de séparation ». Demandez conseil à votre vétérinaire. Selon les cas, il vous conseillera un léger traitement médical ou vous orientera vers un spécialiste du comportement canin.
Comment habituer votre chiot à se déplacer en voiture ? Quelles précautions prendre ?
Habituez votre chiot à monter en voiture très tôt, pour qu’il n’ait pas peur. Familiarisez- le longtemps à l’avance si vous devez effectuer un trajet assez long. Si votre chiot n’a pas l’habitude de la voiture, voici quelques astuces pour vous aider tous les deux.
· Installez-vous dans la voiture avec votre chien, jouez avec lui et donnez-lui une friandise. Répétez ces séances plusieurs fois.
· Quand il se sent à l’aise dans la voiture, faites plusieurs trajets courts avant d’entreprendre un long voyage. Votre chien doit impérativement occuper une place où il est en sécurité et où il ne causera aucun danger pour les occupants du véhicule. L’idéal est de l’habituer à la caisse de transport. Ne l’enfermez évidemment jamais dans le coffre.
· Si vous possédez un break ou un monospace, l’idéal est de transporter votre chien dans le compartiment arrière du véhicule, en installant une séparation amovible (grille ou filet) entre vous et lui. En cas de manque de place, il existe aussi la possibilité du harnais qui se fixe à la ceinture de sécurité pour maintenir le chien sur la banquette arrière. Pour qu’il soit vraiment efficace, le harnais doit présenter au moins deux points d’attache solides. Pour un petit chien, la meilleure solution consiste à le faire voyager dans une caisse de transport adapté à sa taille. Placez-le de préférence au sol, entre la banquette et le siège avant.
Le jour du voyage, le calmer avant le départ
· Allez promener votre chien ou jouez avec lui dans le jardin pour le calmer avant le départ.
· Veillez à ce que votre chien porte un collier avec son nom.
· Tenez-le toujours en laisse, même s’il obéit bien aux ordres verbaux car il risque de prendre peur dans les environnements nouveaux.
· Emmenez l’aliment et les médicaments de votre chien en quantités suffisantes, ainsi que des gamelles, des sacs-poubelles et une bouteille d’eau fraîche.
· Si le voyage dure longtemps, prévoyez des pauses de 10 à 15 mn toutes les deux heures. Pendant ces haltes, il pourra se dégourdir les pattes et faire ses besoins. Les chiens ont toujours tendance à se déshydrater en voyage car l’excitation favorise le halètement. Ayez toujours de l’eau et une gamelle disponibles pour lui donner à boire lorsque vous vous arrêtez. Si la voiture est climatisée, assurez-vous que l’endroit où se trouve le chien bénéficie du même confort thermique que vous. Si ce n’est pas le cas, évitez évidemment de voyager aux heures chaudes et entrouvrez les vitres pour faire circuler l’air.
· Ne laissez pas votre chien passer sa tête par la vitre. Des poussières peuvent pénétrer dans ses yeux, ses oreilles et son nez, et provoquer des irritations.
· S’il est malade en voiture, il faut l’habituer en faisant de petits trajets puis de plus en plus longs. Beaucoup de chiens ont le mal des transports et les signes peuvent être très variables (halètement, agitation, gémissements, bâillements, prostration, vomissements). Pour de longs périples, il est préférable de lui donner sa ration au moins 10 heures avant le départ. Vous pouvez éventuellement lui administrer avant de partir, des médicaments prescrits par votre vétérinaire contre le mal des transports.
· Tenez-le en laisse quand vous le sortez de la voiture.
Les voyages
Pour tous les voyages, ne pas oublier son carnet de vaccination, sa carte de tatouage ou d’identification et éventuellement un certificat de bonne santé établi au préalable par votre vétérinaire.
Il ne faut JAMAIS laisser un chien dans une voiture à l’arrêt l’été, même à l’ombre et avec une fenêtre légèrement ouverte. La température dans l’habitacle peut atteindre 70° !
Quand jouer avec un chiot ? Quels jeux peut-on faire pour stimuler son chiot ?
Votre chiot ne demande qu’à jouer et il vous le fait comprendre en venant vous apporter ses jouets préférés. Prenez le temps d’accepter de jouer avec lui, cela vous fera du bien à tous les deux. Ne vous contentez pas de lui envoyer une balle à rapporter, bien d’autres jeux peuvent être pratiqués avec lui, pour entraîner à la fois ses capacités physiques et mentales…
Le jeu de cache-cache est un grand classique : vous pouvez entraîner votre chiot à chercher un objet que vous avez caché (en y glissant éventuellement une friandise pour le stimuler) ou bien vous cacher vous-même, en vous faisant aider par quelqu’un d’autre qui tiendra votre chiot en attendant.
Il est possible d’apprendre à un chiot le nom de différents jouets ; ex : « balle », « bâton », « corde », etc. Avec un peu de temps, vous pourrez peut-être obtenir de lui qu’il aille chercher l’objet demandé sur commande ! Si quelqu’un d’autre participe au jeu, essayez d’apprendre à votre chiot à lui apporter cet objet. Puis la personne le renverra vers vous…
Si votre chiot a un grand besoin d’activité et que vous avez de la place, n’hésitez pas à installer quelques obstacles d’agility chez vous (avant de vous inscrire à un club quand il sera adulte) : tunnel souple, rampe, pont, plate-forme d’arrêt, petits obstacles…
Un seul impératif : que les obstacles soient stables et sans danger pour votre chiot.
N’oubliez jamais d’encourager et de récompenser votre chiot quand il se comporte bien. Faites des séances courtes mais répétez-les fréquemment pour qu’il mémorise mieux les exercices.
Pourquoi récompenser un chiot qui vous écoute ?
A une situation donnée doit correspondre une réaction, toujours la même. Lorsque votre chiot exécute une action ou un ordre que vous lui avez donné, vous devez le féliciter aussitôt chaleureusement pour qu’il sache qu’il l’a bien exécuté. En effet, le chiot n’a pas la notion du bien ou du mal au sens où l’humain l’entend, mais il règle son comportement sur ce qui lui procure ou non du plaisir.
Une caresse, une voix chaleureuse, son jouet favori, … Il y a 1 000 manières d’indiquer à votre chiot que vous êtes satisfait. En l’encourageant, vous augmenterez d’autant sa motivation.
La félicitation verbale peut être renforcée par une friandise. Mais attention aux excès. Il existe des friandises spécifiques qui combinent un apport limité en calories (moins de 3 kcal/unité) et une appétence optimale.
La friandise peut être également une croquette habituelle de son alimentation mais vous devez surtout éviter biscuits et sucreries néfastes pour sa santé et proscrire le chocolat qui est un toxique majeur pouvant être mortel dans cette espèce !
Au début, associez la friandise avec le geste et la voix, ensuite diminuez progressivement la friandise pour qu’elle devienne exceptionnelle (deux à trois fois par jour maximum). Observez votre chiot, à chaque récompense, il doit manifester visiblement sa joie.